Louis-Auguste-Marie Harel de la Noë, un ingénieur à découvrir


Louis-Auguste-Marie Harel de la Noë est né le 29 janvier 1852 à Saint Brieuc dans une famille appartenant à la bourgeoisie (son père était notaire). Il fait ses premières études à l’école communale, puis au lycée impérial (devenu collège Le Braz).

Il épousa, le 15 septembre 1885, Louise Riou de Kerprigent (1864-1940) dont il aura deux enfants : Georges (1879-1915) et Marguerite (1886-1938).

Après de brillantes études au lycée impérial de sa ville natale, il est lauréat en 1868 du prix « Le Grand » destiné aux élèves ayant fait preuve d’excellence dans plusieurs disciplines.

La même année, il entre au lycée Saint-Louis pour préparer le concours d’entrée à l’Ecole polytechnique.

Deux ans plus tard, à l’âge de 18 ans, Louis Harel de la Noë fait son entrée dans la prestigieuse institution où figurent déjà Fulgence Bienvenue, futur ingénieur en chef du métro parisien, et Ferdinand Foch, futur maréchal de France. La guerre de 1870 interrompt sa scolarité.

La parenthèse de la Commune refermée, Louis Harel de la Noë revient à Paris pour achever sa scolarité dont il sort 15e de sa promotion.

En 1872, il intègre l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.

Il quittera cette institution, trois ans plus tard, avec une nomination comme ingénieur ordinaire dans l’Aveyron.

Louis Harel de la Noë sera affecté une première fois dans la Sarthe le 1er mai 1884, afin de terminer les travaux de la ligne de chemin de fer : Le Mans - La Chartre-sur-Loir, commencés en 1881. Après une affectation dans le Finistère de 1891 à 1893, il revient dans le département de la Sarthe au poste de chef de service départemental des Ponts-et-Chaussées.

Il améliore la navigabilité de la Sarthe et du Loir, mais surtout le parachèvement du réseau des tramways départementaux par l’établissement de 127 kilomètres de lignes nouvelles qui viennent d’être déclarées d’utilité publique.

Le couronnement de son œuvre est la construction de la gare centrale du Mans et du pont en « X » en 1898.

Il prend sa retraite le 1ier, février 1918 après quarante-deux années passées au service des collectivités locales. Il décède à Landerneau le 28 octobre 1931 à l'âge de soixante dix-neuf ans.



Les ouvrages d’art

En premier, réalisation d’une passerelle piétonne dite « du bon Pasteur » ou « Pont d’Enfer », surnommée « Pont du dos de Chameau », en raison de sa courbure. Construite en 1885, elle fut détruite en 1944 par les allemands.

Vient ensuite le viaduc de la Tuilerie sur la Vègre à Loué, mis en service le 6 septembre 1888. Cet ouvrage de 58 mètres de longueur et 10 mètres de hauteur, évoque le viaduc de Garabit de Gustave Eiffel de la même époque.

Le Pont en X au Mans


A son retour en Sarthe, Harel de la Noë réalise le viaduc de Déhault à lors de la construction de la ligne de la Détourbe à la Ferté-Bernard (ouverte le 15 juin 1898). Il conçoit à la même époque deux ouvrages métalliques routiers : le pont de la Raterie sur la Sarthe et le pont de Fillé qui existe encore de nos jours.

Lors de la conception de la ligne allant du Mans à Saint Denis d’Orques, il prend l’option de faire se recouper, à niveau, deux lignes au-dessus de la Sarthe, d’où le nom de «pont en X» (dynamité le 8 août 1944 par les allemands).

Journal La Gazette des Tramways du 9 octobre 1898 annonçant l’inauguration du Pont en X du Mans.

Les gares

La plupart des gares construites par Harel de la Noë l’ont été pour des réseaux de chemins de fer départementaux, d’où la modestie de ces constructions qu’il a toutefois marqué de sa « patte ».

Deux réalisations importantes réalisées dans le département de la Sarthe, la gare du Mans Central et la gare de la Ferté-Bernard, ont un caractère plus « monumental ».

Les bâtiments des Stations de tramways de la Sarthe offrent une bonne illustration du souci de l’auteur de concilier les préoccupations esthtétiques avec des soucis d’économie et d’ergonomie.

En témoigne un premier type en maçonnerie et toiture en ardoises avec chaînages d’angle et faîtage orné d’un motif décoratif. Le second type, plus austère, mais de construction plus audacieuse, est réalisé en sidéro-ciment avec remplissage de briques. Pour le troisième, Harel de la Noë revient à la construction en briques jaunes, avec motifs géométriques en briques rouges et couverture en tuiles.

Gare centrale des Tramways de la Sarthe au Mans

Le souvenir de cette architecte mérite d’être rappelé à la mémoire des Sarthois, ne serait-ce par l’engagement de ce grand ingénieur à l’égard de ses semblables, matérialisé par son souci de la perfection jusque dans le détail, comme s’il avait voulu démontrer que progrès et beauté vont de pair et doivent profiter à tous les hommes.

Louis Harel de la Noë laisse une œuvre abondante, diverse et originale, qui témoigne de ses qualités de bâtisseur. Son esprit créatif associé à une culture scientifique exceptionnelle l'amène à concevoir des ouvrages audacieux et à expérimenter des solutions techniques nouvelles. Pionnier de l'utilisation du béton armé, il en développe de remarquables applications. Il se montre soucieux de l'économie des projets, tout en veillant à la solidité des ouvrages qu'il conçoit et à leur qualité architecturale.

Forte personnalité, il bénéficie de son vivant d'une notoriété justifiée, notamment pour les programmes de chemin fer qu'il mène à bien. Il est le créateur du chemin de fer départemental dont on va fêter le centenaire en 1905. Il a doté les Côtes-du-Nord d'ouvrages d'art au style inimitable. Nombre de ces ouvrages sont conservés. Ils constituent un patrimoine de première importance.

Les treize viaducs du modèle de Grognet

Dans son rapport du 4 octobre 1901, Harel de la Noë indique « le procédé le plus économique pour établir sous une voie un ouvrage de hauteur modérée, consiste évidemment à employer les matériaux les moins coûteux en quantité aussi faibles que possible ».



Il conçoit treize viaducs d’un modèle simple :
- des piles, à section horizontale en forme de I, c’est à dire des piles de 3 m x 1,50 m, mais évidées, elles sont chaînées par des tranches de béton armé, coffrées par des briques,
- « deux arceaux séparés pour obtenir rapidité et économie dans la pose des cintres ».

Les treize projets sont étudiés en 1913, le premier daté du 9 janvier concerne le viaduc de Grognet.
Plus d’un siècle après, ces viaducs sont toujours très solides.
« Je construis [le réseau des tramways] pour les 50 ans à venir. Au-delà, l’évolution de l’automobile modifiera les besoins. »
Harel de la Noë, 1902.

… Propos on ne peut plus visionnaires : le réseau des TS, mise en service en 1897, verra sa dernière exploitation en 1947, soit exactement au bout de cinquante ans, remplacé par les transports routiers.

Source : Wikipédia

Les transports d’autrefois

Le train

Quand il fut officiellement décidé de construire une ligne de chemin de fer entre Paris et Brest, deux villes se disputèrent le passage de la voie : Alençon et Le Mans. Ces deux cités avaient déjà compris l’intérêt pour elles de voir ce nouveau mode de locomotion faire étape dans leurs murs. Le Mans l’emporte et la gare est inaugurée le 28 mai 1854. Elle est construite à l’écart du centre-ville, et on doit ouvrir une liaison entre celle-ci et la place des Halles, devenue aujourd’hui place de la République. La réalisation est inaugurée en partie par le Maréchal de Mac-Mahon, en 1874. C’est l’avenue Thiers, puis le boulevard René Levasseur.

La gare est inaugurée le 28 mai 1854.

Le tramway départemental

On crut un moment, en cette fin du XIXe siècle, que le rail dominerait la route. Le réseau des grandes lignes laissant à l’écart les petites bourgades, le conseil général du département de la Sarthe décide d’ouvrir un réseau de tramway à vapeur à voie étroite, circulant en grande partie le long des routes existantes, afin d’en limiter au maximum le coût d’exploitation. Sous l’impulsion de Joseph Caillaux, alors Ministre des Finances et Président du conseil général de la Sarthe, le 6 mars 1880, une loi déclare d’utilité publique les deux premières lignes, puis en 1895, tout le réseau de la Compagnie des Tramways de la Sarthe.

Le conseil général décide de la création d’un réseau de tramway à vapeur à voie étroite.

Le premier réseau, construit de 1882 à 1888, se compose de trois lignes :
- Antoigné-Ballon (6,8 km),
- Le Mans – La Chartre (48,3 km),
- Le Mans – Saint-Denis d’Orques (45,7 km).

Ce premier réseau est construit dans l’intérêt général, sans tenir compte de considérations électorales ; il sera également le plus rentable et restera en service jusqu’à la fin. Le second réseau sera construit avec beaucoup moins de cohérence : de nombreux élus demandent que le tramway passe dans leurs communes. 
Il comprend trois lignes, ouvertes entre 1895 et 1898 :
- Le Mans – Saint-Cosme-de-Vair et Mamers – La Ferté-Bernard (72,4 km)
- Le Mans – Mayet (48,7 km), véritable tortillard, où on compte six stations en 25 km, sans tenir compte des arrêts facultatifs !

Le tramway à vapeur circule en grande partie le long des routes existantes.

Malgré la menace de plus en plus pressante de l’automobile, le Conseil Général décide, en 1908, de construire un troisième réseau, cédant ainsi et pour la seconde fois aux pressions des élus. Huit lignes composent cette nouvelle tranche, pour une longueur totale de 270 km, dont 68 ne seront jamais achevés : Le Mans – Château-du-Loir, Le Grand-Lucé – Saint-Calais, Foulletourte – La Flèche, Le Mans – Alençon, Fresnay-sur-Sarthe – Sougé-le-Ganelon, La Ferté-Bernard – Montmirail, Antoigné – Saint-Jean-d’Assé et Mamers – Alençon.

La Grande Guerre empêchera un quatrième réseau de voir le jour. 

Chaque commune fait des efforts pour permettre à ses habitants de se rendre à la gare la plus proche. Ainsi, en 1912, le conseil municipal d’Évaillé délibère sur la nécessité d’établir un pont sur le Tusson : « … Considérant qu’entre la gare d’Évaillé et le chemin de grande communication n°2, le chemin actuel servira non seulement aux habitants d’Évaillé, mais aussi à ceux de Cogners et d’Ecorpain qui viendront prendre le train ou apporter des marchandises dans la direction de Saint-Calais ou du Grand-Lucé. … »

La gare primitive du Mans, au Gué-de-Maulny, devient très vite trop petite, et il faut envisager son transfert. Les autorités choisissent un terrain en bordure de Sarthe, récemment libéré par la démolition de l’hôpital. Harel de la Noé est chargé d’établir les plans de cette nouvelle gare aux dimensions imposantes. Les travaux de construction commencent au début de l’année 1895 et terminent fin 1898. On voit s’élever le bâtiment des voyageurs, la remise des locomotives, le siège social et les bureaux, le grand hall métallique, le château d’eau et le mur de clôture. 

L’inauguration a lieu les 8 et 9 octobre 1898, en présence du Ministre de l’Agriculture et de M. Cavaignac, Président du conseil général de la Sarthe et ancien Ministre de la Guerre depuis un mois. De par le style qu’il donne à cette construction et à celle de La Ferté-Bernard, l’architecte Harel de La Noë est surnommé « Le Père Nougat ». La gare des tramways sera démolie en 1955.

Les travaux de construction s’échelonnent de 1895 à 1898.

Il faut construire des ouvrages d’art pour le franchissement de quelques difficultés naturelles ; on peut citer le pont de Loué et de Dehault (pont métalliques), le viaduc de Saint-Georges-le-Gaultier (en béton armé) qui ne sera jamais mis en service, et le fameux pont en X, au Mans, qui permet le croisement au-dessus de la Sarthe des voies de tramways de la Sarthe et de celles des tramways électriques du Mans.

Il faut construire des ouvrages d’art.

On a à déplorer quelques accidents, en particulier la catastrophe de Dehault en 1910, et à Villaines-sou-Lucé. L’exploitation de ces tramways cessera définitivement le 1er mars 1947. La route aura gagné la bataille.

Rapport et procès-verbaux des délibérations du conseil général du département de la Sarthe concernant la gestion des lignes de tramway




Tableau des excédents ou insuffisances de recettes

Si ces principes étaient admis, le total des excédents de recettes, pour l’ensemble des deux lignes, s’élèverait, pour les années 1882, 1883, 1884, 1885 et 1886 à 38.672 fr.01 et par conséquent le Concessionnaire serait redevable au Département du quart de cette somme, soit : 9.668 francs. 
Pour l’année 1887, il y a une insuffisance de 9.264 fr. 52. 
L’ingénieur en Chef, P. Etienne 


Chemin de fer d’intérêt local du Mans à Saint-Denis-d’Orques. 
Acquisition de terrains. Demande d’indemnité par M. Bourges, Notaire à Loué. 

J’aurai également l’honneur de vous soumettre une réclamation de M. Bourges, notaire à Loué, tendant à obtenir, en dehors de la somme de 958 fr. 90 qui lui a été payée pour honoraires d’actes passés dans son étude, relatifs à des acquisitions de terrains nécessaires à l’établissement du chemin de fer d’intérêt local du Mans à Saint-Denis d’Orques, une indemnité de 135 francs, à titre de frais de voyages, conférences et convocations de propriétaires.

Vous apprécierez, Messieurs, de quelle suite cette demande est susceptible.
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Document issu du Rapport du Préfet et Procès-Verbaux des délibérations du conseil général du département de la Sarthe de la session d’avril 1889.

Exposition permanente de la gare de tramway de Saint-Denis d’Orques

Début 2010, deux conseillers municipaux, Mme Geslot et M. Jouanneaux, ont proposé à M. Martin, Maire de Saint-Denis d’Orques, de redonner « Vie » à l’ancienne gare de tramway de la municipalité rénovée en 2003.

Gare de Saint-Denis d’Orques en 2003.

Pourquoi s’impliquer dans cette démarche ? 
Pour faire vivre le Patrimoine et faire revivre l’histoire de cette période très importante pour le développement du Département, à l’occasion de portes ouvertes ou de manifestations spécifiques telles que exposition d’art. Il faut avouer que tout ceci est très prenant et très enrichissant dans la connaissance de la société de cette époque.

Le tramway a permis l'ouverture du monde rural vers le Mans et vers la capitale, ainsi que vers l'étranger, l'Angleterre notamment. Il a favorisé les exportations de porcs, de céréales et farine, de pomme de terre.

« Etant ni l'un ni l'autre natifs de la commune et nous ne possédions pas de documents relatifs à cette période d'activités que nos parents auraient pu conserver. La tâche des recherches étant très vaste, le choix de se concentrer sur la ligne du premier réseau : Le Mans-Saint Denis d’Orques, puis plus tard Saint-Jean sur Evre a été choisi. »

Divers échos nous ont indiqués que la remise en état de la gare n’était pas complète car à sa création figurait un faîtage. La première recherche fut donc de retrouver trace de ce motif et grâce à une vieille carte postale (d’une autre gare du réseau) nous avons réussi à retrouver le visuel et le réaliser, à l’identique, dans les ateliers de la commune.

Ce motif n’a existé que sur ce réseau uniquement. Voulant respecter le côté économique de M. Harel de la Noë, nous avons utilisé des matériaux proches de ceux de l’époque.

Gare de Saint-Denis d’Orques en 2011 avec son faitage refait selon le modèle initial.

Une gare sans rails n’existe pas. Nous avons pris contact avec la SNCF pour se procurer rails, traverses et fixations, ce que nous avons trouvé au dépôt de Laval après un long chemin dans les bureaux et appels téléphoniques.

Deux tronçons de voies ont été posés : l’un représentant la ligne Le Mans – St Jean sur Erve, l’autre en direction du bâtiment qui servait de remise aux locomotives la « Ferté-Bernard » (propriété de MTVS) et la « Saint Denis d’Orques » (en attente de remise en état dans le nord de Paris).

A l’intérieur du bâtiment, nous avons réalisé une exposition retraçant l’histoire de ce réseau à l’aide de tableaux sur lesquels on trouve cartes IGN, cartes postales, copie de lettres administratives, tarifs de transport, etc…

















Nous remercions tous ceux et celles qui nous ont aidé dans ce travail et accompagné dans nos démarches.

Le tramway de Saint-Denis 
Mairie de Saint-Denis d'Orques
Place de la Victoire
72350 Saint-Denis d'Orques
Tél. : 02.43.88.43.14


Inauguration de l’ancienne gare restaurée des Tramways de la Sarthe de Saint-Denis d’Orques

Le dimanche 15 mai 2011, la commune de St Denis d’Orques a organise une journée Tramways de la Sarthe à voie métrique, avec deux expositions sur ce thème.

La première, à la gare du Tramway de Saint-Denis d’Orques après la remise en état du bâtiment, de son faîtage identique à celui de 1888 et la pose de rails. 

Une telle exposition sur le sujet n’a à ce jour été présentée en Sarthe qu’au Mans à l’occasion de l’inauguration du tramway en 2007.






À l’extérieur, la draisine Billard, classée Monument Historique, venue exceptionnellement pour l’exposition des ateliers du Petit Anjou fut placée sur les rails de la gare de tramway.




La deuxième exposition eu lieu dans la salle polyvalente de Saint-Denis d’Orques le Club des Maquettistes Ferroviaires du Maine (A.M.F.M.) qu’avec la participation du Club des Modélistes Ferroviaires du Maine, représenté par M. Daniel Mumbru, membre du conseil d’administration, a participé avec la mise à disposition de sa maquette de la gare centrale des TS au Mans (dimensions de la maquette : 15 x 4 mètres), ainsi que les 24 panneaux explicatifs sur la construction de cette gare et du pont en X, comportant des reproductions inédites de photographies datant de 1898.












A cette exposition étaient présents, M. Pierre-Yves Bourneuf, historien des chemins de fer secondaires, ainsi que M. Claude Wagner, auteur du livre sur les Tramways de la Sarthe, qui a présenté ses maquettes au 1/22ème sur le matériel roulant des TS (vitrines fermant à clé nécessaires) et ses aquarelles originales sur les gares sarthoises du tramway à vapeur (cimaises). 

Par ailleurs, M. Claude WAGNER, spécialiste de ces trains et auteur de nombreux ouvrages, exposa, exceptionnellement, certaines de ses maquettes de locomotives et wagons (au 1/25e), ainsi que 42 aquarelles.

La journée a eu un très bon succès. De nombreuses personnes, que ce soit de St Denis, de la Sarthe et de la Mayenne qui se sont succédé de 9 h à 18 h.

A l’heure de midi, M. le Maire a remercié les organisateurs par un verre de l’amitié.

Cette journée sera le prélude d’autres journées où la gare sera ouverte au public lors de manifestations qui reste à définir.

Articles de presse :

- Ouest-France – 15 mai 2012

- France3 Payse de la loire – 26/08/2012
- Ouest-France – 19/03/2013
- Ouest-France – 09/05/2012